Dans certains cas, l’assistance d’un avocat est obligatoire, notamment devant le tribunal de grande instance ou les cours d’appel. Il est alors essentiel de prendre un avocat pour pouvoir être informé du déroulé de la procédure et veiller à défendre au mieux ses intérêts car ce n’est pas le juge qui pourra le faire de lui-même, le procès étant principalement l’affaire des parties. Dans les autres cas, si l’avocat n’est pas obligatoire, il n’en demeure pas moins très utile voire déterminant. Que ce soit devant le juge aux affaires familiales, le conseil de prud’hommes, le tribunal de police ou correctionnel, le tribunal d’instance, le juge d’instruction ou le délégué du procureur de la république, il est difficile de se défendre seul et la présence d’un tiers professionnel qui connaît la pratique judiciaire et le droit est le seul moyen de garantir « l’égalité des armes » et un résultat optimal.
À défaut, comment savoir quelles pièces produire ou non aux juges ?
Comment choisir parmi les arguments ceux qui seront pertinents pour essayer de convaincre ?
Comment comprendre la procédure et les enjeux, notamment par rapport aux conséquences et aux risques qui y sont attachés ?
Comment s’adresser au juge et à la partie adverse ou à son conseil ? Quelle tactique adopter ?
Quel choix faire ?
Comment mettre toutes ses chances de son côté, que ce soit pour réussir ou pour écarter une demande adverse ?
Comment s’exprimer de manière à être entendu et à convaincre ?
L’avocat est en mesure de remplir toutes ces tâches et à être l’interlocuteur privilégié des acteurs de la justice comme l’intermédiaire sécurisant et chaleureux de son client.
L’avocat est aussi en mesure d’accueillir en toute confidentialité et sécurité ses confidences et de répondre, avec son analyse et sa connaissance, aux questions du quotidien, professionnel et privé, pour essayer d’aider à anticiper au mieux.
Plus une analyse est faite en amont, meilleures sont les conditions et chances de traiter les difficultés ou de s’en prémunir efficacement.